30 novembre 2005

Trains quotidiens








"Il ne se passe rien, rien
Jamais rien
Dans les trains quotidiens.
Il ne se passe rien, rien
Jamais rien
Dans les trains quotidiens.

La tête dans les poings
On s’endort,
Les rêves dans les seins
De voisines inventées
Sans effort
Dans les souvenirs d’été.
Et on entre dans le ventre
De Paris
Qui jouit petit petit petit
...
Jour à jour on désarme
Les transports,
Les désirs en commun
De se tirer des larmes.
On ignore
Tout des sonnettes de l’âme.
...
Les jours de foule on s’touche
Pas exprès.
Les oreilles sur les bouches.
Mais jamais on n’se dit rien
Près, plus près
Mais jamais on n’se dit rien
..."

Trains quotidiens - Daran

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

que fait cette pauvre fille suspendue à l'horloge? il faut la délivrer...

01 décembre, 2005 22:42  
Blogger Gabbel said...

Heuu tu parles du pigeon ??...MDR....

01 décembre, 2005 22:51  

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