On marche, sur le chemin du deuil… lui plus que moi.
Moi, j'ai un peu bifurqué sur le chemin de la maladie et je saute de l'un à l'autre.
Voilà pourquoi ce silence soudain et voilà pourquoi ce silence va continuer.
En ce joli jour de juin, je vais vous dire au revoir.
D'abord, parce que le maintien à jour de ce blog commençait à me peser.
J'en arrivais à me sentir coupable quand je n'avais rien écrit pendant 3 jours et je trouve ce sentiment excessif.
Après tout, je vous aime beaucoup, j'adore les échanges que nous avons, mais de là à me sentir obligée d'écrire, il y a une marge que je me sentais, pourtant, franchir doucement.
Ensuite, ne nous leurrons pas, je ne vais pas bien.
On ne va pas se voiler la face, hein ! Les examens médicaux passés il y a quelques jours le démontrent et le nombre de médocs sur la table de la cuisine me le rappellent tous les jours.
De plus, le chemin " direction rémission " semble encore loin, ce qui veut dire que je me traîne, que je souffre, que je ne sors pas, donc pas de visites, pas de photos, pas de découvertes, pas de choses à vous raconter, et honnêtement, vous parler de mes bobos ne me tente absolument pas.
Mais, pour avoir gouté au blog, je sais aussi que je reviendrai
Mais ailleurs et sans en faire la publicité.
Car et c'est aussi une des raisons de cette fermeture, je me suis rendu compte que ce blog était finalement une facilité pour les gens que je connais et qui me lisent.
Facilité puisqu'il suffit de cliquer pour avoir de mes nouvelles, savoir ce que je fais, comment je vais … le souci, c'est que tout ceci ne va plus que dans un sens et au final, je n'ai plus de nouvelles d'eux… C'est vrai, à quoi bon ? On a toutes les infos qu'il faut sur le blog !
Pourquoi donc se fouler à écrire deux lignes pour prendre des nouvelles et en même temps en donner ?
Wouaip, y'en a un peu marre de pleurer sur ces silences, alors on va couper court à ce système qui finalement s'avère vicieux.
Et puis, pour terminer, il y a des gens que je connais, qui passent ici et qui ne sont pas invités… ce n'est pas pour rien que j'ai mis 700 bornes entre moi et eux ! Et de savoir qu'ils s'infiltrent dans ma bulle me rend malade… et question maladie je suis déjà servie, merci.
Enfin bref, c'est donc un adieu ici.
Pas de regrets, car une page se tourne et une autre s'écrira probablement ailleurs.
Et puis Gabbel ne disparait pas totalement de la blogosphère, elle continue à poser son regard de velours sur les autres blogs et enverra de temps en temps un mail à ceux qui n'en ont pas…
Alors, disons plutôt à bientôt.