Madeleine rose

Comme vous les voyez là, il s’est passé 3 jours après leur cueillette en bouton. 


Elles se sont rapidement épanouies et embaument le salon… 


Et hier j’ai eu droit à ma madeleine de Proust …
Dans la rue de mon enfance, le bas était constitué de logements sociaux et le haut de maisons privées.
La façade de l’une d’elles était couverte d’un magnifique rosier fuschia d’où émanait un sublime parfum capiteux et citronné.
Rien à voir avec l’odeur effacée des roses du fleuriste.
On ne pouvait pas échapper à cette odeur même en marchant sur le trottoir d’en face. Cela me fascinait à tel point qu’un jour j’ai été demander à la propriétaire si je pouvais récolter les pétales des fleurs qui commençaient à s’étioler pour en faire de la gelée de rose… moyennant un pot en échange bien entendu.
Malgré l’insolite de ma demande, elle accepta.
Je me lançai donc dans la confection de cette préparation délicate et je ne fus pas déçue du résultat !
Je retrouvai la délicatesse, le sucré et cette subtile trace de citron lors de la dégustation de ma gelée … un délice…
Alors si vous aussi vous avez un rosier parfumé dans votre jardin (ou une voisine sympathique) lancez-vous !
Pour environ 2 pots de 5OOgr :
- 500gr de pétales de roses
- ½ litre d’eau froide
- Sirop : 75Ogr de sucre en morceaux – ½ verre d’eau – 3 citrons
Faire macérer les pétales de roses toute une nuit dans une bassine avec ½ litre d’eau froide.
Dans la bassine à confiture mettre le sucre et l’eau, porter lentement à ébullition en secouant de temps en temps la bassine, le sirop devient très clair et translucide. Surveiller la cuisson jusqu’au "perlé" c’est-à-dire quelques minutes après l’ébullition lorsque de grosses bulles viennent éclater à la surface. A ce moment ajouter les pétales et leur jus ainsi que le jus des 3 citrons.
Laisser cuire pendant 3O minutes et mettre en pot.
Bon appétit !
Et rien que pour Raymonde ...

Toujours pour situer – oui, j’aime bien situer – il faut aussi savoir que dans cet immeuble j’ étais, à l’époque de la honte n° 2 – la seule petite fille mignonne, adorable, polie de l’immeuble…








Et pas peu fière de ma première mini tomate ... la pauvre... elle n'a pas fait long feu avec mon amoureux...
Et une trace de passage ... 
Finalement, en descendant plus tard, je le retrouverai dans le jardin près de l’abreuvoir…
Il s’éloignera bientôt dans les fourrés…
Et ce matin, qui vient rendre visite à mon amoureux ??? 

Des
Ils sont vraiment magnifiques !
Craintifs mais pourtant téméraires, ils s’approchent de la vitre… 

Quelqu’un d’autre aussi …
Ils semblent apprécier cette collation…
Et l’un deux joue même à l’équilibriste…
Comme hier, ils partiront dans la haie vive…
Au soir, le ciel jaloux de leurs plumages voulut montrer que, lui aussi, il pouvait s’habiller de couleurs chatoyantes…


Oui finalement vétérinaire, c’est un joli métier mais mon cœur d’artichaut n’aurait pas supporté.
Il y a de grosses bourrasques et j’ai quelquefois l’impression qu’ils se jettent littéralement sur moi. 
Je n’ai pas intérêt à trop reculer ... il y a du piquant derrière … 
Voilà, j’ai tout ce qu’il faut : rameaux de peuplier, épis de maïs, glands et tranches d’orange séchées.

Et en plus c’est aussi joli de l’intérieur car on peut voir des jeux de transparence… 
Il y a deux ans, quand nous habitions en Belgique, j’avais confectionné celle-ci avec les châtaignes du jardin.
(J’avais utilisé des demi-cure-dents et un peu de colle pour les maintenir dans une couronne de mousse verte qu’emploient les fleuristes)
